Il est très étonnant de constater que lorsque nous parlons « ABEILLE », nous répondons toujours « RUCHE » – et plus précisément « ruche à cadre ».

Dans l’inconscient collectif, l’apiculteur c’est l’homme au voile avec son enfumoir à la main et des tas de boites autour de lui. L’apiculture industrielle du siècle dernier est devenue l’apiculture traditionnelle d’aujourd’hui…

On a toujours fait ainsi !?
Et on fera toujours comme ça, il n’y aurait pas d’alternative !

Dans la littérature moderne apicole, les formations en apiculture, les groupes d’amateurs sur les réseaux sociaux , les ruchers écoles… partout, même si il y a parfois de belles exceptions, on met les abeilles en boîte à cadre mobiles…, comme si l’idéal de l’abeille c’était la boite !

C’est le chemin, par défaut et endoctrinement, que les nouveaux apiculteurs empruntent , sans même y réfléchir, comme une évidence, sans savoir que l’abeille a un tout autre idéal.

L’apiculture enseigne trop souvent… l’apiculture ! Mais rarement la connaissance de l’abeille, de la colonie, ses attentes et ses besoins.

L’apiculture, durant des millénaires, à soigné les colonies et aménagé les paysages pour répondre à leurs besoins. L’équilibre entre récoltes de cire et de miel fonctionnait somme toute plutôt bien. L’installation des hausses a poussé le travail des abeilles. Mais les cadres mobiles ont ouvert le cœur de la colonie perturbant ainsi fortement la santé des colonies.